Notre dernière trouvaille, une terminaison de cordage réalisée avec un noeud constrictor, n’est pas très académique. Mais c’est l’occasion de réviser la terminaison constrictor, une spécialité de notre gréeur-mateloteur Julien Barnet. Si l’auteur du noeud se reconnaît, qu’il ne soit vexé. L’intention était bonne car la terminaison constrictor est une excellente alternative à la traditionnelle surliure.
Notre expertise
Mais quelle est cette étrange “queue de bout” ? Il s’agit sûrement d’une “terminaison constrictor“, la terminaison préférée de notre gréeur-mateloteur Julien Barnet. La “terminaison constrictor” est une alternative très intéressante à la surliure. Le noeud constrictor, une variante du noeud de cabestan (cf. vidéo ci-dessous), a en effet un pouvoir de serrage très important (et ne se desserre pas). Par ailleurs, cette terminaison ne créé pas de sur-épaisseur à l’extrémité du cordage, ce qui peut être le cas de la surliure. Quand on les retire, les bouts ne risquent donc pas de coincer dans les poulies et/ou les bloqueurs. Aussi solide que la surliure, la “terminaison constrictor” est très facile et très rapide à réaliser… A conditions de s’y prendre correctement ! Voici ce que vous devriez obtenir :
Notre conseil
Vous ne voulez plus vous faire mal aux mains en surliant vos cordages ? Cliquez sur la vidéo ci-dessous et laissez-vous guider par la douce voix de Julien Barnet dont les explications sur le noeud et la terminaison constrictor sont on ne peut plus claires.
Couper un cordage sans outil ! Une paire de chaussures et un cordage : c’est tout ce qu’il faut pour couper un cordage si l’on a pas d’outil tranchant sous la main. Voyez plutôt en regardant cette drôle de vidéo !Quand on n’a plus de couteau, de cutter ni de ciseaux, tout n’est pas perdu…
“Porte-bonheur utilisé par les marins pour conjurer le mauvais sort. Les couilles de chat sont l’équivalent de la patte de lapin, cet animal n’ayant pas droit de séjour à bord à cause d’une vieille superstition…
On voit de tout sur les pontons : le meilleur comme le pire du matelotage. Ce montage de type “os de chien” ou “t-bone” et qui sert d’accroche textile de bas-étai fait définitivement partie de la seconde catégorie. Mais puisque la critique est stérile si elle n’est pas constructive, nous vous donnons quelques clés pour proposer…
Vous avez aimé notre dossier « Quelle fibre pour quel usage » ? Ne manquez pas le dossier spécial « fibres » publié dans le dernier numéro de Voile Magazine (n°239). Ce dossier technique de 5 pages a été réalisé avec Julien Barnet, gréeur-mateloteur chez Ino-Rope.
Cet œil n’a pas échappé au regard affûté de notre dénicheur de perles rares. On a beau faire l’éloge de la simplicité d’exécution, ce montage outrepasse toutes les règles de bienséance du matelotage. Ce n’est quand même pas si dur de faire une épissure !?